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Création

Créer une société d’import-export : les règles à connaître

Avec la mondialisation, les relations commerciales sont devenues très accessibles et donnent de nouvelles opportunités de développement aux entreprises françaises. L’import-export constitue ainsi un potentiel très rentable pour qui bénéficie de bons contacts à l’étranger.

Toutefois, lancer une société d’import-export nécessite une bonne préparation. Pour vous permettre d’y voir plus clair et sécuriser la création de votre entreprise, découvrez les toutes premières règles et étapes pour créer une société d’import-export.

Créer une entreprise d’import-export, première étape : réaliser une étude de marché

Comme pour tout projet d’envergure, la première étape est de bien réfléchir à son projet. Votre entreprise d’import-export doit être, d’une part, la vitrine de vos compétences et de votre savoir-faire, d’autre part, le reflet d’une réalité économique.

Pour cela, vous devez impérativement réaliser un travail d’exploration marketing destiné à analyser, mesurer et comprendre les forces d’un marché ; à la seule différence que votre étude devra obligatoirement être à l’échelle internationale. Cela vous permettra d’approuver la faisabilité de votre projet et de vous assurer une certaine sérénité d’esprit.

Il est donc vivement recommandé de réaliser cette étude de marché directement sur le terrain. Vous pourrez ainsi plus facilement affiner vos offres et vous positionner sur le marché.

Deuxième étape : choisir votre localisation

Une fois votre étude de marché réalisée, le choix de la localisation de votre établissement est élémentaire. Pour cela, il est nécessaire de prendre en compte ces quelques paramètres :

  • Votre établissement est-il à proximité d’un port, d’un aéroport, d’une gare de marchandises ?
  • Est-il en périphérie ou en centre-ville ?
  • Est-il suffisamment bien desservi par les axes routiers ou les transports pour vos livraisons ou l’accueil des futurs clients ?
  • L’espace est-il assez grand ?
  • La zone est-elle suffisamment attractive pour inciter le personnel à s’y rendre chaque jour ?

Troisième étape : réaliser votre business plan

Maintenant que vous êtes au clair sur la localisation exacte de votre établissement et votre positionnement face à la concurrence locale, la troisième étape cruciale d’un projet de société d’import-export est la réalisation de votre business plan.

Le secteur de l’import-export est en pleine croissance et la concurrence rude ; vous devez donc impérativement vous démarquer de vos concurrents. Vous pourrez ainsi plus facilement frapper aux portes des investisseurs.

Voici les éléments à y intégrer :

  • Une phase chiffrée comportant les données du marché ;
  • Une analyse de l’évolution de l’activité ;
  • Les risques anticipés ;
  • Un calendrier prévisionnel détaillé du développement et des résultats attendus ;
  • Les éléments de différenciation de l’activité envisagée ;
  • Le bilan prévisionnel ;
  • Le plan de financement ;
  • Le budget de trésorerie ;
  • Le compte de résultat prévisionnel.

Quatrième étape : prendre connaissance de la réglementation

La dernière étape – et pas des moindres – avant d’ouvrir une entreprise d’import-export est de vous tenir informé.e des réglementations douanières en ce qui concerne la France et les autres pays.

Les exportations feront l’objet d’une déclaration en douane établie par un transitaire ou un commissaire en douane. Quant aux importations, elles devront être facturées hors taxes par le fournisseur.

Ces éléments engendreront un coût supplémentaire pour votre entreprise. Renseignez-vous bien sur leur existence.

Cinquième étape : choisir votre statut juridique

Le choix du statut juridique concrétise la création d’un projet professionnel. Toutefois, chaque statut a ses propres caractéristiques.

Si vous souhaitez vous lancer seul.e, le statut de micro-entrepreneur, bien qu’envisageable, n’est pas forcément la forme juridique la plus adaptée. En effet, trois raisons majeures sautent aux yeux : la limite du chiffre d’affaires, la franchise de TVA, le risque patrimonial. C’est le statut qui se révèle le plus dangereux pour les chefs d’entreprise et leur famille. Les sociétés unipersonnelles de type SASU ou EURL sont plus adaptées à l’import-export.

Si à l’inverse, vous êtes plusieurs à vous lancer dans l’aventure, la SAS et la SARL sauront répondre aux exigences de ce secteur d’activité.

Généralement, la SASU et la SAS sont les formes juridiques les plus prisées pour une activité d’import-export.

Sixième étape : effectuer les formalités administratives

La création d’une entreprise d’import-export passe par la rédaction des statuts juridiques de l’entreprise. Ce sont eux qui désignent l’ensemble des règles concernant la vie de votre entreprise : modalités de prises de décision, règles de gouvernance, pouvoirs des associés (le cas échéant).

Une fois les statuts rédigés, vous devrez procéder au dépôt du capital social. Cette étape est obligatoire, car elle consigne la remise des apports et le poids financier de votre entreprise.

Dans un troisième temps, il vous faudra nommer le dirigeant de la structure. Cette étape est indispensable lors de la publication de votre avis de constitution aux journaux d’annonces légales.

Bien qu’il soit tentant de créer une société d’import-export, vous devez vous assurer avant toute chose de proposer un service original à forte valeur ajoutée.

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser tous les moyens modernes pour vous faire connaître. Partir à la conquête de nouveaux marchés porteurs est un travail de longue haleine !

(Crédit photo : iStock)

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